Handball: Visé éliminé de la Coupe de Belgique
Cinq minutes de flottement avant la mi-temps ont coûté cher aux Visétois à Bocholt (35-32).
- Publié le 12-03-2019 à 22h10
- Mis à jour le 13-03-2019 à 08h37
Cinq minutes de flottement avant la mi-temps ont coûté cher aux Visétois à Bocholt (35-32).
"Nous allons mieux défendre qu'en championnat et étudier le jeu de notre adversaire", avait prévenu Korneel Douven avant les demi-finales de Coupe de Belgique à Bocholt. Et de fait, Visé se montrait très solide d'emblée, inscrivant même les deux premiers buts de la rencontre.
Bocholt manquait des shots ouverts mais à chaque fois que les Visétois, plus forts collectivement, semblaient pouvoir se détacher par Carvalhais ou Vancosen, des pertes de balle permettaient à leur adversaire de revenir sur contre-attaque via Spooren, Valkenborgh ou Winters.
Les cinq minutes précédant le repos coûtaient même fort cher à Visé qui loupait l'occasion de passer à 14-17, écopait de deux fois deux minutes et encaissait un 0-4 pour être mené 17-16 au repos.
Visé entamait bien la seconde période avec Flajs, Cusumano et Marchal mais, de part et d'autre, les gardiens encaissaient trop, ce qui amenait du changement. La défense de Bocholt, en 5-1, réagissait mieux et Visé restait 8 minutes sans marquer.
Les Limbourgeois comptaient trois buts d'avance mais ne tuaient pas le match. Un penalty de Rola et un arrêt important de Carassus ramenaient l'espoir mais Visé ne parvenait pas à recoller pas et terminait la partie à cinq.
Sergio Rola (Visé) : "Les détails coûtent cher"
“Ce n’est pas facile de gagner contre une équipe qui a beaucoup d’expérience et qui est championne de Beneleague. Aujourd’hui, ce sont les détails comme nos tirs ratés, les exclusions et des décisions arbitrales qui font la différence. Les erreurs de ce match, nous ne pouvons plus les commettre dans des matchs décisifs comme ceux qui arrivent. Il faut préparer au mieux notre rencontre de samedi. Cela commence par une analyse de ce qui n’est pas allé aujourd’hui pour pouvoir corriger ces problèmes. Nous devons aussi travailler notre mentalité.”